Le camp minier de Mbalam est situé en pleine zones de refuge des derniers pygmées non assimilés.
Probablement enraison de sa petite taille, ce peuple est un peuple méprisé à l'échelle du Cameroun. Je me rappelle demander à un de mes ouvriers s'il était pygmée et il s'en était trouver très facher. Traiter quelqu'un de pygmée est visiblement une insulte.
Sur la route d'accès au camp, on retrouve de nombreux huttes pygmées. Elles se sont installées spontanément au bord de la route lors que cette route a été récemment tracée. Elle permet un commerce vers l'extérieur: en gros de l'ivoire et des animaux de la forêt contre de l'alcool et du tabac. Le cocktail de la décadence d'une culture.
Au coeur de la forêt, les campements/village sont aisément repérables. il suffit de se placer sur une colline et de chercher la fumée.
La culture pygmée: honnetement elle est difficile d'approche. Les pygmées qui travaillaient dans mon équipe était très discret, toujours un peu à l'écart et globalement plutôt faignant...
Ils ont probablement une vie très simple mais l'arrivée de la route et le contact avec LA civilisation à fait naitre de nouveaux besoins. Ils ont d'excellentes connaissances des plantes comme je l'ai indiqué dans un post précédent. Ce sont de bons chasseurs. ils chassent notamment l'éléphant pour l'ivoire malgré l'interdiction. Les défenses d'éléphants coorespondent à l'argent nécessaire une famille pour plusieurs mois. C'est une chasse dangereux car les éléphants chargents et retournent les arbres à leur passage. Les chasseurs d'éléphants sont reconnus par des marques aux visages. Ils se liment les dents en pointes.
Un collègue australien a pu voir un peu leur musique et leur danse. Je vous laisse apprécier...
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