22 septembre 2010

Permaculture: solution vers un monde meilleur?

Ce n'est un secret pour personne que la planète va mal. Depuis l'après guerre, l'économie occidentale s'est lancée dans le productivisme. L'agriculture s'est mise à consommer massivement engrais et pesticides pour augmenter à court terme la production et la productivité tout en laissant exsangue sol et nappe phréatique. L'industrie a suivi le même chemin, mettant en concurrence des sociétés aux niveaux de vie très différents, créant des perturbations sociales brutales dans les 2 milieux. La même logique est maintenant appliquée aux services.
Cette logique productiviste, notre planète avait déjà du mal à la digérer lorsqu'elle ne concernait qu'une faible fraction de la population mondiale, toujours grandissante. La surconsommation a déjà 4 impacts tangibles: le réchauffement climatique, l'épuisement des ressources naturelles, l'épuisement des sols et une détérioration du lien social.
Aujourd'hui, les pays émergeants ont adopté le même chemin de développement et les pays du Tiers Monde n'attendent que le déclic économique pour tomber à corps perdu dans la société de consommation. Autant dire que le compte à rebours est lancé... et toute personne ayant un champ de vision portant au delà du bout de son nez doit se poser la question suivante: Quel monde souhaite t il laisser aux générations futures? Ne vaut il pas adapter nos comportements de consommateur à cette nouvelle donne? Concevoir des produits pour durer, recyclable?
La décroissance est une solution: elle vise à consommer moins ou plutôt consommer mieux sans pour autant retourner à l'âge de pierre.
La permaculture est une science s'appliquant à la société en général mais développée initialement pour l'agriculture. Elle vise l'auto-régulation en minimisant au maximum les apports extérieurs avec des activités écologiquement soutenables. Bon je n'ai pas tout compris donc je vais m'abstenir de développer plus ce sujet.

Chevauchant mon rouge destrier en Dordogne, un très beau pays, j'ai décidé d'aller visiter un vieux ami surfant entre plate-forme pétrolière et.... communauté hippie...
Bienvenue à la Sorga (http://www.lasorga.org/wiki/index.php/Accueil#La_Sorga_Wiki.21).



Aymeric, mon vieil ami, fondateur de la sorga et non conformiste anarchisant jusqu'au bout de l'os. Non vous ne rêvez pas, il porte bien une robe. Et alors, s'il trouve ça plus agréable....

La sorga est une petite communauté cherchant à vivre selon le principe de la permaculture et oscillant entre 2 et 15 membres en fonction des arrivées et des saisons, curieusement souvent plus en été...
Vient temporairement comme volontaire qui veut. Un séjour permanent est par contre soumis à l'accord du groupe. Les règlements sont peu nombreux, chacun s'installe dans un coin de communauté et y construit, avec l'aide du groupe, sa cabane ou sa tente permanente. Le reste c'est presque de l'ordre des règles de la collocation qui restent souvent à écrire.
Les gens de la communauté sont accueillants, zen. Certains pour ne pas dire tous ont eu un tas de problème dans la vie, ce qui me fait penser que cette communauté est un hâvre de reconstruction pour les âmes en dérive.
Salle commune à la Sorga
La maison commune: à la base une caravane améliorée au fur et à mesure

Maison d'Aymeric

Et moi dans tout ça? Au programme, montage de yourte mongole, nuit spéléo dans les nombreuses cavernes de la région. Ce n'est pas pour rien que les hommes préhistoriques s'étaient massivement installés dans cette zone.
Construction d'une yourte

Ossature de la yourte terminée: toute la structure repose uniquement sur la corde circulaire mais offre au final un super espace de vie. Le seul problème est de trouver des meubles curves...

La forge et son brick à brac: atelier de fabrication de couteau. Un menuisier fabrique sur place des pièces de bois pour les tentes et cabanes. Bref un tas de petits coups de main à droite à gauche

Equipe spéléo en cours de ravitaillement

Le but de la Sorga n'est pas l'autosuffisance, du moins pas dans un premier temps. De toute façon, vu l'état de développement du jardin, ça serait une sacrée diete. C'est plutôt la recherche d'un certain mode de vie.

Jardin plus ou moins en fiche avec son terrible épouvantail

La Sorga recrute d'ailleurs un maraicher. Si quelqu'un est intéressé, je me ferai un plaisir de transmettre les "CV"

Aucun commentaire: